Les Tableaux d'une exposition

‌Ravel ne fait jamais les choses à moitié. Lorsqu’il se penche sur les contes de Perrault, il ne se cantonne pas aux enfantillages : c’est tout un univers, puissamment suggestif, qui se déploie devant nous, et l’épilogue de Ma Mère l’Oye (Le Jardin féérique) est une des musiques les plus bouleversantes qui soient.

Dans Le Troisième concerto pour violon de Mozart, découvrez la sensible et impétueuse violoniste lettonne Baiba Skride. Composé avant même que Mozart ne sorte de l’adolescence, ce concerto pour violon est d’une élégance et d’une élévation caractéristiques de tout ce que Mozart a pu écrire au cours de sa vie.

Par la suite, l’Orchestre vous invite au vernissage d’une exposition donnée à Saint-Pétersbourg, en hommage à un peintre à peine disparu, grand ami de Moussorgski. Celui-ci reprend les titres de toiles qui évoquent les voyages de l’artiste en France, en Italie, en Russie, et certains portraits grotesques ponctués par une Promenade qui, récurrente, accompagne la progression des visiteurs à travers cette grandiose rétrospective.

Un concert sous la direction d’Anna Rakitina, qui s’est imposé comme l’une des cheffes d’orchestre les plus excitantes et les plus recherchées de la nouvelle génération sur la scène musicale internationale.