Le concerto pour violon de Sibelius

C’est à la majesté des éléments que Clemens Schuldt dédie ce concert riche en impressions musicales. Composé alors que Rachmaninov n’avait que 20 ans, son deuxième poème symphonique s’inspire d’un poème russe qui érige Le Rocher en un symbole de force et de permanence face aux aléas de la vie. Romantique par sa grandeur et impressionniste par ses effets de miroitement, la partition n’est pas lointaine aux paysages scandinaves, chers au Finlandais Jean Sibelius. La violoniste norvégienne Eldbjorg Hemsing défend avec éclat son Concerto pour violon, une des plus grandes œuvres concertantes du XXe siècle, écrite par un compositeur qui connaissait tous les secrets d’un instrument dont il jouait lui-même. Un premier mouvement rhapsodique, une poignante cantilène et un rondo bondissant précèdent la Symphonie « Rhénane » de Schumann. S’inspirant du Rhin qui traverse la ville de Düsseldorf dont Schumann dirigeait l’orchestre, sa Troisième symphonie exprime à l’orchestre toute la rondeur et la chaleur des paysages que sillonne le fleuve aux nombreuses légendes.

Une caméra placée devant Clemens Schuldt permettra d’apprécier toutes les subtilités de sa direction, sur écran géant.

• Clemens Schuldt : chef
• Eldbjorg Hemsing : violon
• Kim Lévesque Lizotte : invitée carte blanche