Augustin Hadelich joue Brahms
Orchestre symphonique de Québec
Avec l’ouverture de Fidelio, son unique opéra, Beethoven nous offre une symphonie miniature qui annonce l’histoire captivante prête à se dérouler sous nos yeux et condense toute la maîtrise orchestrale du compositeur. Lutoslawski y répond dans un tout autre registre avec sa Petite Suite, dont les quatre danses polonaises nous proposent aussi une narration : elles introduisent parfaitement les facéties de Till l'espiègle, personnage imaginaire très populaire en Allemagne, ici révélées par Richard Strauss. Ce poème symphonique appartient à la « première manière » du musicien, avant qu’il ne compose ses grands opéras. Sous la forme d’un vaste rondo, ce conte fait briller l’orchestre à travers un récit prodigieux et imagé, avant l’entrée en scène du violoniste italo-germano-américain Augustin Hadelich. Celui-ci nous donne une étonnante démonstration de virtuosité et de ferveur dans un des concertos le plus joués au monde, et aussi un des plus difficiles à interpréter : celui de Brahms. Composé au bord du Lac Wörthersee en Autriche, il nous emporte dans un élan romantique exalté aboutissant au fameux dernier mouvement, « à la hongroise », dont les rythmes tsiganes nous entraînent dans une danse irrésistible.
28 mars 2024 10h30, 19h30
À partir de 53 $

Téléphone (sans frais) : 1-877-643-8131
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